Congrès militaire international de la médecine tropicale et de voyage
Le deuxième congrès militaire international de la Médecine tropicale et de voyage s'est tenu à la faculté de médecine de Sousse, sous le patronage du ministre de la Défense et du Comité international de la médecine militaire, en collaboration avec l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.
Les travaux du congrès, qui ont débuté hier, se poursuivront sur trois jours, avec la participation d'environ 237 praticiens et autres (militaires, civils, pharmaciens et vétérinaires) dans plusieurs spécialités.
Selon le chef du service de médecine interne à l'hôpital militaire de Bizerte, docteur Maher Béji, des médecins étrangers participent, également, aux travaux, en présentiel ou à distance.
Il a ajouté que les médecins militaires et ceux des facultés de médecine de Sousse, Sfax, Tunis, de l'Institut Pasteur et de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, présenteront 29 conférences scientifiques et animeront cinq ateliers pratiques dans le domaine de la médecine des voyages et de la biosécurité.
Ce congrès comprend plusieurs axes, dont les plus importants sont la biosécurité, la vaccination, les problèmes cardiovasculaires lors des voyages de longue durée, les troubles psychologiques lors des voyages et la Covid-19.
Le médecin a souligné que la Direction générale de la santé militaire attache une grande importance à la médecine des voyages, comme le reste du monde, en raison de la participation des médecins militaires aux missions internationales en Afrique centrale, à l'instar du Congo, du Mali et du Rwanda...
Il a ajouté que les voyages fréquents provoquent la transmission de maladies et qu'il est nécessaire de se renseigner sur la zone vers laquelle le voyage sera effectué et quelles maladies y sont répandues, afin de prendre les précautions nécessaires et connaître les moyens de prévention pour éviter la contamination.